

Communication Dédé Lachenal alias « Sanfrapez »
Cornu74 : Comité d’Organisation du Rassemblement des Normaliens Unifiés…
Communication Dédé Lachenal alias « Sanfrapez »
Vendredi 14 avril, les anciens normaliens ont fait vibrer la salle au complet de l’Artootem. Ils ont été ovationnés par un public acquis mais conquis, une nouvelle fois, par leurs créations originales et toujours aussi orientées. Quel chemin depuis Bonneville où le larsen était roi ! Une sono bien réglée a fait percuter les paroles de leurs chansons oscillant entre nostalgie, impertinence, amour… En bons observateurs de la vie, ils n’ont pas manqué de références contemporaines d’une époque dont ils ont été témoins, Brassens, Ferré…
André Lachenal a ouvert le concert avec le groupe Fayard suivi de Jean-Georges Micheau avec son dernier groupe. Quelques souvenirs de l’EN ont fusé ça et là mêlant anecdotes et règlements de compte vieux de plus de 50 ans.
Micheau a-t-il vraiment poussé Dédé dans l’Arve en sortant de chez Boisier ? Une rancœur aussi tenace que leur talent et leur amitié.
Merci les amis, vous nous faîtes oublier la septentaine.
Même la petite noblesse était là !
Ce jour-là, impossible d’enregistrer dans le brouhaha du restaurant.
Dans son hommage, Baron nous raconte…
Hommage à Gégène 26 mars 2022
19 septembre 1966 : Raymond Genoud Prachex rentre comme élève-maître à l’Ecole Normale d’Instituteurs de Bonneville au sein d’une promotion qui a connu des phénomènes devenus célèbres avant l’heure, tels que Fifi, Pied Doux, Loulou, Gaby, Sido, ou Mouton pour ne citer que ceux qui nous ont déjà quitté. Il faut dire qu’à l’ EN presque tous les normaliens recevaient un surnom : à cause d’une chanson bien connue, fredonnée ou plutôt hurlée un soir de bamboule, Raymond devint Gégène…
Trois années d’études qu’on ne peut pas qualifier de particulièrement studieuses tellement nous passons de temps au cercle, au bistrot ou à écouter de la musique, permettent néanmoins à Gégène de réussir le baccalauréat et d’accéder à la Formation Professionnelle.
1969-1971 : 2 années de Formation Professionnelle, 2 années de folie ! mai 68 nous a apporté une immense envie de liberté et de révolte contre l’ordre établi ; on a 20 ans, nos premières payes, nos premières voitures, des sorties en tous genres, des bringues à tout casser, les bistrots, le foyer des jeunes, la fête permanente !!!
Virés de l’internat, Mouton et moi couchons au bar du Rustica tandis que Gégène mange les fleurs du bar du Café du Nord en guise de biscuits-apéro ! Pas le temps d’aller en cours : Gégène, Polo, Minet, et Jojo empruntent clandestinement les instruments de musique de Dédé le Grand Poête et de Jean Georges et forment un nouveau groupe musical : le Bamboul’s Band dont le plus grand succès était « Aliboron, le petit éléphant » !
Le final en apothéose de ces 2 années a été l’organisation du bal de l’EN qui nous a permis de partir pendant 2 semaines en voyage culturel de fin d’études…où ? au Club Med de Djerba la douce en Tunisie !
Je crois que Dumez, le Directeur de l’EN, a été heureux de nous voir partir rejoindre nos postes d’instituteurs ! OUF !, enfin débarrassé !
10 ans ont passés : chacun essaie de trouver sa place dans la vie et dans la société…
Mais dans les années 1980, Christian Cusin et moi, sommes nommés au Collège de Seyssel. Gégène est instit’ à Chessenaz : Rien de plus facile que de se retrouver au Pichet d’ambre où une nouvelle équipe de fêtards a élu domicile. Pour éponger les apéros d’enfer certains se tournent vers le sport : c’est le basket et le ski de fond.
Gégène et sa bande de copains créent une association : le Motopompe TTEP dont le but est de favoriser des manifestations sportives en tous genres (Pourquoi Motopompe me direz-vous ? ben, pour pomper ! et TTEP ? c’est « tais-toi et pompe ! »)
En automne le Motopompe organise le Millepatte, course pédestre à Frangy, avec thé, vin chaud et soupe de tripes à l’arrivée. En hiver, on participe aux grandes courses populaires de ski de fond : envolée nordique, Marathon de Prénovel, Transju, et la fameuse groussa traversa d’la coeurn’ à Agy. A chaque fois c’est départ à 4 h du mat’ de Chessenaz chez Gégène, course puis retour vers 20 h pour une fondue bien arrosée ! Et le lundi matin, bien sûr, tout le monde est en forme pour aller au boulot !
Finalement le Motopompe décide d’organiser sa propre course de ski . Avec l’aide de bénévoles du Foyer de Sur Lyand et du directeur du supermarché Banco de Seyssel, nous créons la Vasaroussette, parodie de la célèbre Vasaloppet, où chaque coureur reçoit en lot une bouteille de roussette ! Soupe au lard et vin chaud à l’arrivée, bien entendu !
L’été se sont les vacances à Bidard dans le pays basque où la fête est permanente !
Et puis ce sont les anniversaires, avec des cadeaux monumentaux : l’opinel géant, le tire-bouchon de 2 m de long, le parcours du savoyard, le maître d’école grandeur nature… toujours arrosés copieusement avec la célèbre fondue dont Gégène a le secret…
Sportif dans l’âme, Gégène décide d’inventer la Via-Rhôna avant l’heure : un matin d’été 4 courageux vététistes suivent Gégène en partant de Seyssel : 1er arrêt à Culoz pour un ravitaillement en vin blanc ! Après 5 jours d’efforts Gégène décide l’arrêter l’aventure chez Guy et Malie à Avignon où gite et couvert nous attendent ! Mais les années suivantes Gégène organise d’autres expéditions cyclistes : les canaux de bourgogne avec visite des caves, l’Alsace avec visite de caves, le Jura, l’Ardèche avec… avec…
C’est toujours Gégène qui décide, nous, il faut suivre… et puis, petit à petit on suit moins… puis un jour, on ne suit plus…
Merci Gégène pour tous les bons moments qu’on a passé ensemble !
Avant de partir, j’espère que tu as pensé à changer le fameux message de ton répondeur téléphonique qui disait « GGN pas là » car maintenant c’est « GGN plus là ! »
Extrait des paroles de Gégène pour le Bamboul’s Band sur un air de Bachelet :
Au Nord c’était les canons
La bière c’était vachement bon
Le ciel c’était le plafond
Les hommes des vrais trous sans fond
Y’avait au Rustica, le jour de la St Martin
Plein de bouteilles de vin
On y a bu des tonneaux d’Ayze
A l’époque c’était pas la crise
Et chaque verre de vin était un diamant rose
Posé sur fond de cirrhose
Y’avait le Mouton, y’avait le Tonton
Et y’avait aussi le Baron
Gégène, Minet, Fifi et Paul
Pas un qui refusait la gnôle…
Je vous laisse découvrir ci-après le témoignage sincère d’un autochtone digne de foi. Soumis à votre libre appréciation… Force est de reconnaître que le bonhomme semble se porter comme un charme, n’a ni cholestérol, ni soucis de prostate, et j’en passe… A la bonne vôtre !!
Un grand bravo et de grands remerciements à tout le comité d’organisation pour cette magnifique journée en tous points parfaite !
A bientôt à tous !
Baron
Quelques pensées profondes qui méritent d’être connues mais que Méchoui a modestement déposées dans un coin trop discret de ce blog :
. Les gens, c’est comme les champignons. Quand on cherche au hasard, on ne trouve que les mauvais !
. Tant va la cruche au soleil qu’à la fin elle bronze.
. Savez-vous que notre Johnny Halliday national se fait du souci pour notre cher Christian ? Je l’ai en effet entendu hurler : « Qui veut Mémé ce soir ? »
Florilège bien sûr à compléter en fonction de l’inspiration de chacun d’entre vous.
Par exemple une petite nouvelle qui mérite d’être connue :
. Excusez-moi, j’y vais, j’ai des bambous à couper.
Conseil de lecture pour la bande de lettrés que vous êtes tous : « Le train Annemasse-Sixt ». Un documentaire passionnant co-écrit par Gilbert TARONI, ancien normalien, et un pote à lui dont le nom a logiquement échappé à la mémoire de Gègène puisque ce garçon n’était pas passé par Bonneville. On y découvre la carte postale ci-dessus représentant notre vénérable école de formation.
Le tampon de la poste partiellement effacé ne nous permet pas de savoir l’année, mais les philatélistes avertis auront bien remarqué que l’envoi avait coûté 10 centimes. Quant à Gègène, il s’est procuré le livre pour la modique somme de 5 francs 6 sous dans la librairie de Samoëns. Eh oui, quand on veut se cultiver, on ne compte pas les kilomètres.
Oh, j’ai oublié de dire : le bouquin serait épuisé. C’est balo…
Pour mémoire, l’EN a été inaugurée le 28 août 1887 et la première promo est entrée le 13 octobre : une dizaine de gars bien et sérieux, cravatés et gominés, tous titulaires du Brevet élmentaire.
Notre camarade Jean-Paul, traumatisé à l’idée de subir
une inspection approfondie du fion,
en a composé une admirable chanson
que chacun des membres éminents de Cornu74
est appelé à compléter au gré de son inspirafion.
Pour ce faire (pas à repasser), il suffira d’ajouter votre couplet dans les commentaires et la technique fera le reste…
PS. Les noms des honorables contributeurs ne seront pas mentionnés.
Voici donc l’oeuvre colossale de Cotcot
sur l’air de la célèbre chanson de Sheila www.youtube.com/watch?v=ZisDMW3f0t0 :
C’est ma première coloscopie
Hé les copains je vais me faire entuber
pas vraiment au sens figuré
et comme c’est la 1ère fois
autant dire que je cache ma joie
c’est ma 1ère coloscopie, c’est sa 1ère coloscopie
c’est ma 1ère coloscopie, c’est sa 1ère coloscopie
« Et moi je peux vous assurer,
Le Citrafleet dilué
Vide avec plus d’efficacité
Qu’un verre d’Ayze bien frappé. »
c’est ma 1ère coloscopie, c’est sa 1ère coloscopie
c’est ma 1ère coloscopie, c’est sa 1ère coloscopie
« Il faut y aller vaille que vaille,
Et coule coule mes entrailles!
Que les chutes du Niagara
A côté c’est du pipi d’chat. »
c’est ma 1ère coloscopie, c’est sa 1ère coloscopie
c’est ma 1ère coloscopie, c’est sa 1ère coloscopie……
pendant que ma femme me tient la main
moi je me vide les intestins
elle me dit c’est dégueulasse
moi j’lui réponds j’laisse pas ma place
refrain
la coloscopie s’est bien finie
pendant 3 ans plus trop de soucis
j’ai déjà retrouvé l’ bonheur
de r’faire des selles moelleuses à coeur
c’est ma 1ère coloscopie, c’est sa 1ère coloscopie
c’est ma 1ère coloscopie, c’est sa 1ère coloscopie……
Maint’nant je pense à mon trouducologue
Chaque fois que je vais aux gogues
Me suis vu à la télé
Me r’fais le film dans les WC
refrain
Voilà encore un classique à réviser pour le grand soir !