Le discours de Gilbert Gindre :
Patu,
Tu es parti là-bas
Et on se demande pourquoi
Pourquoi nous, on reste ici-bas
A repenser à toi ?
Pourquoi es-tu parti
En ce foutu mardi ?
Pourquoi cette maladie ?
Pourquoi t’a-t-elle si vite démoli ?
Pourquoi n’a-t-on pas su
Quand on s’est tous revu
Que tu serais, Patu
Notre premier disparu ?
Restent les souvenirs qui eux, ne sont pas morts
L’E.N, la Patoche, et le café du Nord
Le handball, c’était plus que ton sport
Comme pour ton maitre Tricott ‘, c’était là ton ressort
Ah comme tu étais fier
D’avoir transmis à Pierre
Ce don d’être au handball un joueur exemplaire,
Si doué qu’il finit par dépasser son père !
J’entends encore ta voix et je vois ton sourire
Je perçois même encore tous tes éclats de rire
Tes amis normaliens, ici, veulent te le dire
A te savoir parti, notre cœur se déchire.
A Sixt ou à Bonneville, où tu étais instit
Personne ne peut admettre que si tôt tu les quittes.
Sache, mon cher Patu, que tous te plébiscitent
Tant ils savent ce qu’ils doivent à leur ancien instit.
Les larmes ne suffisent pas à dire notre chagrin
De savoir que Patu a quitté les humains.
On sait qu’on a perdu un merveilleux copain
Et on veut tous te dire, Patu, on t’aimait bien !
Pour ton dernier voyage, emporte ce court hommage
De tous ceux qui enragent de tourner ta belle page.
Si tu peux nous entendre, écoute notre message
Sois heureux, p’tit Patu, là-haut sur ton nuage….
Au nom des normaliens,
Gilbert (7/11/ 15)
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